Sous le ciel de Paris

Maurice Chevalier, Yves Montand et Edith Piaf l'ont chanté, moi je l'ai simplement observé. Le ciel de Paris se mérite, au fil de l'ascension du grand escalier qui mène à la basilique de Montmartre. D'autres sans doute préféreraient le funiculaire, dont le charme désuet fait toujours recette auprès des touristes.  




Ce lundi-là, au terme du parcours, une récompense m'attendait : la rencontre avec un harpiste talenteux interprétant des mélodies contemporaines qui résonnaient avec la pureté du cristal.

Après ce mini-concert impromptu, je rejoignis la place du Tertre avec impatience.


La bohème chère à Aznavour existe encore. Quelle que soit l'époque, les artistes restent toujours animés par la même passion.


Certains espèrent la célébrité, d'autres préfèrent passer incognito


Tandis que les plus téméraires refont l'histoire en revisitant à leur façon les couleurs de la vieille dame de fer


Et puis il y a la main de l'artiste, son doigté, son talent, son génie. Cet outil formidable, prolongement de sa pensée, dont il se sert pour concrétiser ses oeuvres. Un visage s'esquisse sur la toile, il sort du néant...


Une sanguine révèle à son tour le portrait d'une jeune femme inconnue...


Plus loin, un caricaturiste joue avec son modèle

Mille et une nuances ont embelli le ciel de Paris lors de mon séjour. C'était une belle journée. Bravo les artistes! Bien évidemment je ne pouvais m'en retourner sans prendre un petit café noir sur une terrasse !


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