BBB ou Bons Baisers de Bourgogne !

Voici quelques cartes postales que j'ai ramenées de mon séjour en Bourgogne, région attachante dont les deux axes majeurs s'articulent autour du tourisme et du vin...La palette estivale fut très colorée. Hormis la route restée grise, le ciel de juillet s'était endimanché de bleu. Des champs de Colza par dizaines égayaient le parcours. Une explosion de jaune et de vert!

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Halte bucolique sur le plateau de Langres, en Côte d'Or, entre la Bourgogne et la Franche-Comté, pour assister à la naissance de la Seine. Assez émouvant. La Seine n'est encore à ce stade qu'un modeste filet d'eau qui gonflera et s'élargira lentement au fil de son parcours avant son entrée triomphale à Paris.   

Naissance de la Seine au plateau de Langres




 
 
Les châteaux sont nombreux en terre bourguignonne. Heureuse surprise au détour d'un virage de la départementale que nous suivions. La bâtisse se dresse, fière et magnifique, elle méritait quelques clichés.



 
 

Une halte à Vézelay s'imposait. Il fait chaud. On transpire. Pour atteindre la basilique perchée au sommet, il faut gravir la rue principale très pentue. On souffle en trainant les pieds, mais on s'accroche. Des boutiques artisanales bordent le chemin pour notre plus grand plaisir.



 
Nous voici arrivés à Beaune. Nous croisons un étrange personnage sur la place Carnot. Il porte une valise. Serait-ce un voyageur de passage? Après recherche, il s'agit d'une œuvre en bronze (de 4 mètres de haut) créée par l'artiste Bruno Catalano. Sympa! 
 
 
 
Après une ballade au marché du centre ville, l'occasion de flâner, de fouiner et d'acheter des fruits frais, nous voici devant l'entrée des célèbres Hospices de Beaune. Je suis impatiente de découvrir l'édifice dans son intégralité. De style gothique flamboyant, les Hospices de Beaune ont été édifiées au XVème siècle, en 1443, par Nicolas Rolin (chancelier du Duc de Bourgogne) et son épouse Guigone de Salins. Leur intention était de créer un hôpital, l'Hôtel-Dieu, destiné à accueillir gratuitement les indigents, vieillards, infirmes et orphelins de l'époque. Depuis 1862, l'édifice est classé Monument Historique.
 

 

 
La cour intérieure est splendide. Les toitures aux multiples lucarnes sont recouvertes de tuiles vernissées polychromes (rouge, brun, jaune et vert) utilisées traditionnellement dans la région. On aperçoit également des colonnes de pierre supportant l'étage supérieur et des façades à colombages qui font le charme de l'ensemble. 
 
 


 
 



L'ancienne salle des malades (appelée "la salle des pôvres") s'allonge sur près de 50 mètres.
Très impressionnante. Elle comprend deux rangées de lits à rideaux (de dimensions ridicules pour notre époque!). Chaque lit pouvait accueillir deux malades. La partie centrale de la salle comportait à l'origine des tables pour les repas.




Les différentes salles abritent des collections intéressantes et variées (tableaux, meubles, tapisseries, instruments médicaux anciens...) et un joyau de toute beauté : le polyptique du jugement dernier (huile sur bois) créé par le peintre flamand Rogier Van Der Weyden au XVème siècle.
 
 
 
 
Dans l'Apothicairerie (ou l'ancienne pharmacie) on découvre des flacons et des fioles alignés dans les vitrines. Chaque pot contenait des poudres ou des onguents censés guérir. Ces objets  portent encore les noms de remèdes improbables (poudre de cloportes...) 
 

 
 
Après le petit déjeuner à l'hôtel, ultime promenade dans le parc voisin avant de reprendre le chemin du retour par la route des vins de Bourgogne. Le domaine vinicole de la région de Beaune s'étend sur 60 hectares. Chaque année, une vente aux enchères se déroule le 3ème dimanche de novembre. Professionnels, amateurs et touristes s'y ruent pour acquérir les meilleurs crus. Un ange nous promet de veiller sur nous...
 
 

 


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