Un ticket pour le Touquet
Dimanche 20 novembre, bravant la tempête qui soufflait sur la côte, j'assistais avec plaisir au rendez-vous littéraire de la nouvelle édition 2016 du Salon du livre du Touquet. Salon pour lequel l'association ADAN (Association Des Auteurs des Hauts de France) disposait d'un stand durant trois jours.
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Sur le stand de l'association (qui recense désormais plus de 70 auteurs de la région Nord), j'ai fait la connaissance de Carmen Desor, nouvelle adhérente, au premier plan.
L'auteure, férue de Chopin, de sa vie, de son œuvre, a fait de nombreux déplacements en Pologne sur les traces de son héros. Elle tient un blog très documenté à ce sujet. Parmi ses ouvrages relatifs à la musique, elle présentait "le piano de feu" roman primé à sa sortie.
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| A gauche, Jean-François Zimmermann, président de l'association, au centre, Eric Vanneufville, historien, et moi-même
J'ai profité de l'accalmie de l'après-déjeuner pour aller flâner dans les allées. J'adore m'imprégner de l'atmosphère feutrée des Salons, de prendre le temps d'apprécier un petit café au bar. Ma participation à un Salon est toujours une interrogation enrichie de points d'exclamation. Que vais-je y découvrir cette fois ? Hormis les dédicaces que je donne avec plaisir, j'aime observer l'alentour, écouter le bourdonnement des conversations simultanées qui s'enchevêtrent. J'aime élargir mes contacts en conversant à la fois avec de nouveaux auteurs, des photographes, des artistes, des illustrateurs incroyables, mais aussi ouvrir les yeux sur les exentricités inévitables et m'enrichir du contenu des débats des conférences diverses.
Justement, après une pause dans l'espace rencontre dédié aux auteurs, j'ai croisé en fin d'interview l'animateur Jean Le Boël (éditions Henry) en compagnie de Fiona Gélin, fille de l'acteur Daniel Gélin aujourd'hui décédé.
L'actrice Fiiona Gélin en fin d'interview
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Fiona Gélin a commenté son dernier livre autobiographique "Si Fragile" paru aux éditions de l'Archipel.
A travers son ouvrage, l'actrice évoque son désespoir, ses problèmes liés à l'alcool, conséquences de la perte successive de sa sœur et de sa mère. Malgré sa traversée du désert, l'auteur reprend pied aujourd'hui et porte un regard plus confiant vers l'avenir.
Elle a fait de son addiction un combat dont elle souhaite aujourd'hui partager les fruits de ses réflexions au plus grand nombre, notamment en répondant à des questions simples : comment se sortir de l'alcool? Comment faire?
Pour tourner la page de ces années noires, elle livre également des anecdotes de tournages et de théâtre avec entre autres, l'acteur Alain Delon.
Bon courage, Fiona, pour ta nouvelle vie!
J'ai croisé ensuite l'auteur bien connue Nina Bouraoui qui venait de relater le contenu de son dernier roman "Beaux Rivages". Selon ses dires, cette histoire est "simple et banale". Il s'agit d'une rupture amoureuse après 8 ans d'amour. Nina a fait pourtant de ce livre "une force d'une portée universelle pour tous les quittés du monde, pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur".
Belle romance que celle d'un nouveau départ après une rupture aussi imprévisible que cruelle. Belle promesse que celle de l'amour éternel qui renait toujours de ses cendres...
Manque de chance, le stand de la lauréate du Prix de Flore 2016, la hongroise Nina Yargekov qui vit à Paris, était momentanément déserté. Le prix lui a été remis le 8 novembre au célèbre café de Flore, au second tour par 7 voix contre 3. "Double nationalité" éditions P.O.L.
Le chat de Geluck accueillait les visiteurs à l'espace jeunesse. Sa bouille ronde est trop craquante! Je l'adopterais bien chez moi!
Au fait, vous l'ai-je déjà dit? Mon cinquième ouvrage sort le mois prochain! Vivement!
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